Et si on donnait toutes les chancesaux ENTREPRENEURS de demain ?

Cet éditorial d’avril, j’aimerais l’ou­vrir par cette phrase de Jacques De­val, extraite de son ouvrage "Afin de vivre et bien". "La jeunesse ? Une merveilleuse chose ! Mais quel crime de la laisser gaspiller par les enfants !"

Si je la paraphrase, ça donne ceci : "la jeunesse ? Une merveilleuse chose ! Mais quel crime de la laisser gaspiller par… les lourdeurs administratives, les obstacles à l’entrepre­neuriat et la charge mentale !"

Notre avenir économique passe par les étudiants entrepreneurs et la "génération entreprendre". C’est d’ailleurs le titre qu’a choisi Wallonie Entreprendre, le levier financier public wallon, pour lancer une grande campagne de séduction. Dès la 1ère primaire jusqu’au supérieur, l’objectif est simple : sensibiliser 100.000 jeunes à l’entrepreneuriat, tous réseaux confondus, pour ne louper aucune vocation. Cette opé­ration à l’échelle wallonne est partie d’un simple constat : comme Obélix tombé dans la marmite, il se fait que nos plus jeunes tombent dans l’entrepreneuriat le plus tôt possible. Un défi de taille supporté par une enveloppe de trois millions d’euros. Com­ment faire ? En prenant leur bâton de pèle­rin, les équipes de Wallonie Entreprendre vont à la rencontre du corps enseignant et proposent des modules adaptés à l’âge des enfants dès six ans.

Le bâton de pèlerin… un ustensile fort usité chez UCM ! Par notre équipe de conseillers aux services d’études d’abord, pour convaincre nos décideurs politiques d’améliorer le statut du travailleur indé­pendant. Par nos équipes clientèle, ensuite, pour entendre vos demandes et besoins et y répondre toujours mieux, dans l’unique but de vous faciliter la vie et l’entreprise.

Par l’ensemble des collaborateurs UCM, enfin, afin de participer activement à la construction d’un environnement positif à l’entrepreneuriat. Cette présence sur le terrain, nous la voulons constructive car nous gardons en tête le profil parfait du chef d’entreprise. Et tant qu’à faire, ne perdons pas de temps, faisons en sorte que la génération suivante soit celle du chef d’entreprise idéal. Cela dit, pour y parve­nir, cet entrepreneur modèle a besoin d’un cadre légal empreint de stabilité et adapté à la taille de son entreprise. C’est la raison pour laquelle le "test PME" doit constituer un filtre indispensable pour tout décideur politique. Nos PME, à l’image de la jeune génération, sont souples, agiles et flexibles. Elles font preuve d’une grande résilience. Mais elles ont besoin d’un environnement dans lequel gérer leurs tâches quotidiennes est possible et compatible avec le dévelop­pement de passions et de projets.

Et ça n’est pas tout. Les PME ont aussi be­soin d’un cadre structurant, créé parce que le monde politique aura osé prendre des décisions, instauré un cadre et réformé le système actuel. Et c’est dans ce climat posi­tif que nos décideurs offriront la plus belle des opportunités au monde entrepreneu­rial pour engager, croitre et contribuer à la vie économique du pays. Les défis futurs sont énormes : vieillissement de la popula­tion, métiers en pénurie, éloignement de la valeur travail, déficits budgétaires abyssaux et j’en passe. C’est une mission, mais aussi un devoir d’offrir à la nouvelle génération un terreau fertile pour entreprendre et croitre en Belgique.

Pour rassurer ces jeunes, la classe poli­tique doit avoir un projet, une stratégie et être prête à travailler le collectif. Elle fera naître – voire renaître – un véritable senti­ment d’adhésion au sein de la population et du monde économique. Chaque jour passé nous rapproche de l’isoloir. Qu’on se le dise !

Les éditos des mois précédents

  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    L'orchestre Vivaldi a un an

    La priorité, l'urgence même, était de gérer la pandémie. Le bilan n'est pas mauvais. Mais à la moitié de la législature (eh oui !), il est grand temps de concrétiser les engagements pris il y a un an. La Belgique a besoin de davantage d'emplois (objectif 80 %), d'achever la réforme des pensions. Sans oublier la lutte contre le réchauffement climatique qui impose un plan de mobilité et un projet énergétique qui assure l'approvisionnement et maîtrise les coûts. On n'y est pas du tout !

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    octobre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Actions et vigilance : rentrée chargée à votre service

    UCM est un lobby. Je n'ai pas honte de cette appellation puisque c'est pour les indépendants et les chefs de PME, pour vous, que nous travaillons chaque jour. Vous devez être représentés et défendus. En particulier en cette période de grands changements, où vont se prendre des décisions qui influenceront votre avenir.

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    septembre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Pension et accord social : deux magnifiques réussites

    Nos pensions vont devenir petit à petit proportionnelles aux cotisations versées. C'est une victoire UCM. La seconde bonne nouvelle est la signature d'un accord social avec les syndicats où nous n'avons rien lâché sur la norme salariale.

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    juin
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Mobilisation générale pour sept mois décisifs

    Pour nous, entrepreneurs, aucune remise en cause du programme de réouverture n'est imaginable. Nous n'avons déjà que trop supporté le poids de la crise sanitaire. Pour ceux qui ont traversé la crise quasiment sans perte de revenus et ont mis de l'argent de côté, consommer et investir localement est un acte citoyen.

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    mai
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Une suite de ratés et de rendez-vous manqués

    Il faut reconnaître au gouvernement De Croo une certaine réussite dans la maîtrise de l'épidémie. Nous devons cependant critiquer la méthode. Je n'en démords pas : il y avait moyen de faire autrement ! Coronalert, baromètre, contrôles aux frontières, quarantaines, mesures locales… : rien n'a fonctionné.

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    avril