Quel est le point commun entre un jeune et un chef d’entreprise au passé professionnel déjà riche de multiples expériences ?
C’est la souris, le plus court chemin vers la digitalisation !
La crise sanitaire a été l’accélérateur de l’utilisation du digital par les PME. C’est un outil désormais intégré dans les bonnes pratiques entrepreneuriales. Aujourd’hui, il faut passer à la vitesse supérieure car il s’avère acquis que la digitalisation et la progression phénoménale de "Chat GPT" redistribuent les cartes de l’emploi au niveau mondial. En vérité, digitalisation et automatisation dessinent les contours d’une nouvelle économie, à laquelle les PME doivent obligatoirement prendre part.
D’ailleurs, je n’hésiterai pas à dire qu’il s’agit d’un des axes du moteur de la révolution des PME. Car l’intelligence artificielle, bien utilisée, est un outil extraordinaire, surtout si les objectifs de cette nouvelle forme de collaboration, entre l’entrepreneur et le logiciel, sont clairs.
Sans ces balises, l’intelligence artificielle pourrait, en effet, devenir un adversaire plutôt qu’un partenaire.
Ne perdons pas non plus de vue que l’intelligence artificielle peut aussi affaiblir de nombreuses professions. C’est la raison pour laquelle il me semble primordial que la nouvelle génération, celle des apprenants, des stagiaires et des étudiants en général, soit plus que jamais plongée dans le bain numérique. Un accompagnement de tous les acteurs liés de près ou de loin à l’économie, et en particulier les PMistes, permettrait à ces derniers de mieux saisir les opportunités.
Soyons plus créatifs que notre souris ou, à tout le moins, plus humain
En montant dans le train du futur, les jeunes n’en seront que de potentiels meilleurs chefs de PME ! C’est à ce titre qu’UCM insiste pour faire partie du jeu et que les PME entrent dans le monde de l’enseignement. Lors de nos très régulières visites d’entreprise, vous nous relatez souvent toutes les difficultés que vous connaissez pour qu’un jeune trouve sa place le plus rapidement possible au sein de votre PME.
Souvent en décalage avec vos outils, votre mode de fonctionnement, vos attentes et vos objectifs… tout simplement parce qu’il a été formé loin des exigences de vos machines et s’éloigne des plus élémentaires prédispositions au travail.
UCM veut que le monde des PME ait un mot à dire dans le monde de l’enseignement. Ça ne sera pas facile mais l’enseignement et l’entreprise doivent être plus proches dès le début du cursus… C’est à ce prix qu’un meilleur apprentissage est possible et que les jeunes en seront mieux armés.
Bien formés, motivés et familiers de l’ère numérique, les jeunes vont mieux appréhender une certaine digitalisation de l’administration. Là où les anciennes générations peinent devant leur écran de PC, les plus jeunes progressent comme des poissons dans l’eau. Cette agilité n’en sera que bénéfique et allégera les tâches administratives des PME sur le chemin de la digitalisation.
Il est donc temps d’agir. Nous devons sensibiliser au mécanisme de l’intelligence artificielle en particulier, et de la digitalisation en général, mais aussi le comprendre. S’informer me semble essentiel, sans a priori ni préjugés. Les PME devront rester également attentives à choisir les bons partenaires et fournisseurs pour que ces nouvelles collaborations soient pérennes et porteuses de succès. Les besoins des PME évoluent avec l’économie de notre pays, raison pour laquelle ce nouvel outil se doit d’être flexible.
Enfin, il nous faut mesurer les risques et savoir les gérer, en (ré)évaluant régulièrement la situation, cadrée dans une politique de cybersécurité efficace.