Un moment inédit, une chance incroyable à saisir !

Ça y est, 359 millions d’électeurs, au sein de l’Europe, se sont rendus aux urnes. Et les résultats sont surprenants, parfois interpellants, mais pour la plupart encourageants. Les entrepreneurs et indépendants wallons et bruxellois peuvent raisonnablement se réjouir et se dire que la prochaine législature sera placée sous le signe de l’encouragement à l’entrepreneuriat. Enfin.

Les électeurs ont donné une force de frappe inédite aux partis qui encouragent le travail, la création d’entreprise et l’énergie positive. Alea Jacta est ? Oui, et tant mieux. Je suis serein. Et comme je l’ai dit à la presse au soir des élections, nous avions deux possibilités : convaincre des coalitions peu favorables aux PME ou coconstruire un environnement propice aux indépendants. C’est la seconde option qui a été choisie, nous sommes rassurés. J’espère aujourd’hui que ceux qui se disent "PME friendly" iront au bout de leur logique. Une majorité formée par le MR et Les Engagés peut offrir un environnement beaucoup plus confortable aux indépendants en permettant le développement des entreprises.

En effet, ce qui fait l’ADN du chef d’entreprise : toujours faire mieux, ne jamais s’avouer vaincu, se remettre en question, motiver ses troupes et faire croitre son entreprise a enfin toute sa raison d’être. Tous les espoirs sont donc permis. Mais l’espoir de quoi ? D’abord l’espoir d’avoir (enfin) été entendus. La campagne électorale a été à l’image des plaines de Waterloo… morne. Une attaque d’un côté, quelques noms d’oiseaux de l’autre, un soupçon de dragouille "de grande surface" (surtout vers le monde entrepreneurial) au milieu… et puis l’isoloir, dans lequel les électeurs ont décidé de faire le choix du renouveau et de l’inédit. Même si, à quelques heures du scrutin, la classe politique se disait "à la très grande écoute des travailleurs, indépendants et entrepreneurs pour construire demain une Wallonie prospère et durable", nous étions sur nos gardes.

Pas de méprise ! Même si le climat est positif, nous n’allons pas vivre les prochaines semaines la fleur au fusil ! Les coalitions qui se dessinent donnent encore plus de force à notre mémorandum dans lequel, fin 2023, nous avons listé pas moins de 248 mesures en faveur de l’entrepreneuriat. Ces revendications, nous les estimons cruciales et non négociables, je l’écrivais déjà le mois passé à cette même place. C’est maintenant, alors que les négociations post-élections vont avoir lieu, qu’il faut les intégrer, avec pragmatisme et efficacité, dans les prochaines déclarations de politiques gouvernementales. Nous connaissons le terrain, c’est vous qui le façonnez davantage tous les jours. C’est vous qui détenez la clé d’un nouvel écosystème propice aux PME de notre pays.

Aujourd’hui, nous avons besoin d’avancer, de concrétiser et d’aller vers un renouveau. Et puisque la majorité semble favorable au monde de l’entrepreneuriat, nous serons aux côtés des instances politiques pour les inspirer, mais aussi coconstruire un monde politique où il fait bon entreprendre. Puissent nos élus se mettre rapidement à table pour construire la Belgique socio-économique de demain et ne pas tergiverser comme cela a été le cas par le passé. Comme l’écrit notre Secrétaire générale Caroline Cleppert dans la carte blanche de ce magazine, l'inaction politique, en particulier dans le contexte géopolitique actuel, est un luxe que notre économie ne peut plus se permettre. Les indépendants et les PME, colonne vertébrale de notre tissu économique, réclament de la stabilité et de la prévisibilité. Ce besoin n'est pas un caprice, mais une condition sine qua @UCMMouvement } non pour restaurer la confiance des acteurs économiques et garantir la pérennité de nos entreprises.

Allons de l’avant ! Construisons, ensemble, le terreau dont nos PME ont besoin pour grandir et prospérer en Belgique !

Les éditos des mois précédents

  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Non, tous les CHEFS D’ENTREPRISE ne sont pas des salauds !

    Il y a quelques jours, le service d’études UCM publiait les résultats du dernier baromètre trimestriel UCM sur les PME. Le constat est inquiétant : trois entrepreneurs sur quatre se sentent oubliés, négligés par la classe politique.

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    mai
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Et si on donnait toutes les chances aux ENTREPRENEURS de demain ?

    Cet éditorial d’avril, j’aimerais l’ou­vrir par cette phrase de Jacques De­val, extraite de son ouvrage "Afin de vivre et bien". "La jeunesse ? Une merveilleuse chose ! Mais quel crime de la laisser gaspiller par les enfants !"

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    avril
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Tout ce qui se promet ne peut convenir aux PME

    Vous l’aurez certainement remar­qué, et ce n’est pas la première fois que je l’écris… la campagne élec­torale est bien lancée ! Au-delà des slogans politiques et des effets d’annonce, il est important de séparer le bon grain de l’ivraie et de garder toute sa raison. Toute notre raison, au nom de nos entreprises et du poids écono­mique qu’elles représentent dans le paysage belge… soit 99 % !

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    mars
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Travailler et ne même pas gagner sa vie

    La colère est née dans nos champs et nos fermes. Elle a germé dans le ventre d’hommes et de femmes, dont le métier est de nous nour­rir, alors qu’eux ont parfois grand-peine à le faire, tant leurs revenus n’égalent pas leurs efforts.

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    février
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Le chef d’entreprise, cet électeur courtisé

    La première salve d’élections 2024 aura lieu dans moins de 150 jours dans notre pays et, déjà, la campagne est lancée. De toutes les manières, sur (quasi) tous les fronts. Tous les moyens seront déployés pour séduire l’électeur… qui peut aussi être un chef d’entreprise.

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    janvier