Ce dimanche 26 mai, votez pour vous !

Les élus de la triple élection de ce dimanche 26 mai auront notre sort entre leurs mains pendant cinq ans. Ils auront en tout cas la responsabilité de créer, ou non, un climat favorable à la création et au développement des entreprises. Ils pourront répondre favorablement, ou pas, aux trois grandes revendications UCM : réduction de la fiscalité, baisse des charges administratives, équité dans les montants de pension. Ils auront l'obligation de relever, intelligemment ou pas, les grands défis qui s'imposent à nous : transition vers une économie durable, lutte contre le réchauffement climatique, coûts du vieillissement, formation des jeunes, garantie de notre sécurité, etc.

Pour toutes ces raisons, j'espère que chaque indépendant et chaque indépendante ira voter les yeux ouverts, accordera sa confiance à quelqu'un qui la mérite, choisira un ou une candidat·e sensible à la cause et aux réalités de l'entrepreneuriat.
Chaque voix compte ! Ce n'est pas une incantation, c'est la réalité. Dimanche à 8 heures du matin, à l'ouverture des bureaux de vote, il n'y aura aucun bulletin dans les urnes. Tous les partis, du plus petit au plus grand, du plus traditionnel au plus fantaisiste, seront à parfaite égalité. Ce sont les citoyens qui, en exerçant leur souveraineté, vont, voix par voix, leur donner une légitimité et la capacité d'influer, ou non, sur les événements.

Il suffit parfois de très peu pour envoyer un parti au pouvoir ou dans l'opposition

Nous autres, indépendants, représentons 16 à 17 % de la population.
C'est peu ! Chaque élection nous fait courir le risque de voir une majorité travaillée par des slogans simplistes étouffer la liberté d'entreprendre sous les taxes, les charges et les règlements.
C'est aussi beaucoup ! Les entrepreneurs sont unis par le goût du risque, du travail et de la liberté. Ils ont des parents et des amis qui partagent ces valeurs. Ils font tourner l'économie et jouent dans la société un rôle essentiel que beaucoup comprennent et respectent. Ils pèsent donc plus que 16 à 17 %, alors même qu'un déplacement de voix de 5 % suffit à transformer une défaite en victoire ou vice versa. Il suffit parfois de très peu pour envoyer un parti aux responsabilités, ou le condamner à cinq ans d'opposition.

Les indépendants et les chefs de PME n'ont pas la vie facile et ont bien des raisons de se plaindre. Ils peuvent aussi constater que depuis une vingtaine d'années, leur situation s'est améliorée. Je pense à la protection sociale bien entendu mais aussi à un changement de mentalité qui leur apporte davantage de respect, dans l'opinion publique et le monde politique. C'est ce courant favorable à l'entrepreneuriat, à la création des emplois et de la richesse indispensables au bien-être de tous, que nous devons soutenir.
Nous avons vérifié que 85 % des propositions figurant dans le mémorandum UCM de 2014 ont été, au moins en partie, rencontrées. Nous espérons réaliser au moins le même score avec nos demandes de 2019. Pour cela, aidez-nous, aidez-vous. Choisissez des candidats qui nous écouteront, qui vous écouteront.

Les éditos des mois précédents

  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    La mobilité est devenue un enjeu politique majeur

    Le mémorandum que nous présenterons au début de 2019 comprendra un important chapitre consacré à la mobilité.

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    novembre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Le plan d'investissement risque de négliger les PME

    Une PME n'est pas une grande entreprise en modèle réduit.

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    septembre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Concertation sociale en danger

    Toute négociation constructive entre les représentants des employeurs et des salariés devient de plus en plus compliquée.

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    août
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Le chantier du statut social

    Depuis 2003, la protection sociale des indépendants s'est considérablement améliorée. Il reste des particularités et des lacunes par rapport aux salariés. La question se pose à l'UCM. Que devons-nous à présent revendiquer ? Quelles sont les priorités ?

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    juin
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    La réparation collective

    Le gouvernement a décidé de donner aux organisations représentatives des indépendants et PME, dont l'UCM, la possibilité d'introduire des actions en réparation collective.

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    mai