Actions et vigilance : rentrée chargée à votre service

UCM est un lobby. Je n'ai pas honte de cette appellation puisque c'est pour les indépendants et les chefs de PME, pour vous, que nous travaillons chaque jour. Vous devez être représentés et défendus. En particulier en cette période de grands changements, où vont se prendre des décisions qui influenceront votre avenir.

Nous plaidons sans relâche pour une prolongation des aides Covid, au moins jusqu'à la fin de l'année. Au moment d'écrire ces lignes, je ne suis pas certain que nous serons entendus. Je serais choqué, même si le redémarrage de l'économie est vigoureux (grâce aux acteurs, ne l'oublions pas !) que les entrepreneurs qui souffrent encore soient abandonnés avant la fin de la crise.
La réforme des pensions, telle qu'elle a été présentée, ne nous convient pas. La possibilité de décrocher après 42 ans de travail est positive. Le reste est laxiste, sans doute coûteux, et ne répond pas à notre exigence d'équité. Le montant de la pension doit dépendre des années travaillées et des cotisations versées, que l'on soit indépendant, salarié ou fonctionnaire. Le vieillissement ne nous permet plus de payer des statuts privilégiés.

Influencer les décisions, mais aussi agir sur le terrain

La conférence pour l'emploi a déçu. L'objectif annoncé d'augmenter le taux d'emploi des aînés s'est perdu dans un amoncellement de revendications syndicales. Les PME ont à peine été entendues. Il est vrai que leur discours dérange. Pour maintenir les aînés au travail, il faut qu'ils rapportent plus qu'ils ne coûtent. C'est simple, c'est imparable et cela pose la question des formations continuées, oui, mais surtout celle du coût du travail au-delà de 55 ans.
J'ai anticipé la réforme annoncée de l'impôt des personnes physiques en lançant l'idée d'un taux réduit de 50 % pendant cinq ans pour les personnes qui exerceraient des métiers en pénurie. C'est un moyen de lutter contre les manques de main-d'œuvre qui paralysent la relance. Et cela donne le ton du message que nous portons : pas question d'augmenter une fiscalité sur le travail déjà très excessive.

Nous sommes encore attentifs à d'autres dossiers : le plan de relance, le télétravail, le nucléaire… Mais pour moi, faire du lobby, ce n'est pas seulement influencer les décisions, c'est aussi agir sur le terrain.
Je suis très fier de l'aide que le personnel UCM a apportée aux victimes des inondations. Face à ce drame terrible, nous avons travaillé chaque jour, avec les communes et nos amis de Feprabel (courtiers en assurances) pour soutenir concrètement les indépendants et chefs de PME sinistrés.
Nous nous mobilisons aussi, avec le Forem et l'IFAPME, pour lutter contre les pénuries de main-d'œuvre. Ensemble, nous avons développé les "jobshots" et les formations en alternance à l'intention de l'horeca et de la construction.

Vous le constatez : UCM est présente et active sur plusieurs fronts. Nous pouvons changer le cours des choses et, dans toute la mesure du possible, nous le changeons ! Grâce à vous, grâce à votre confiance et votre soutien pour lesquels je veux une fois encore vous remercier.

Les éditos des mois précédents

  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Le parlement occupe le vide politique

    Lire la suite
    janvier
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Green Deal

    Le Green Deal wallon a été signé il y a quelques jours par 110 acteurs privés et publics.

    Lire la suite
    décembre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    Nous voulons un gouvernement

    Lire la suite
    novembre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    L'accord wallon de législature, un verre aux deux tiers plein

    Nous avons un gouvernement en Wallonie avec une solide majorité parlementaire (PS-MR-Écolo) et un programme pour l'emploi. L'objectif est de permettre aux entreprises, et singulièrement aux PME, de créer 100.000 postes de travail supplémentaires en cinq ans.

    Lire la suite
    octobre
  • Pierre-Frédéric Nyst, Président UCM

    La crise politique, ça commence à bien faire !

    Cela fait plus de 250 jours que nous n'avons plus de gouvernement fédéral de plein exercice, plus de 100 jours que nous avons voté et aucune coalition ne se profile pour gérer le pays.

    Lire la suite
    septembre