Les soldes de cet été, même si cette notion estivale est certes bien théorique au vu des caprices du ciel, poussent leur dernier souffle. Le bilan n’a pas encore écrit sa version définitive mais plusieurs éléments permettent déjà de livrer quelques indications. La première ? La… météo. La déclinaison, disons pour rester dans les clous, maussade du mois de juillet n’a pas favorisé la période de ventes à prix réduits. Globalement, le résultat se veut mitigé, quoiqu’en légère amélioration par rapport à 2023.
La seconde porte sur l’environnement global qui anime le secteur de la vente. La période des soldes, si elle connaît toujours un intérêt certain auprès des consommateurs, a vu sa puissance s’étioler. En cause, des réductions qui se veulent désormais multiples et s’étalant sur l’ensemble de l’année. Le fameux « Black Friday » en est l’exemple type. Cela étant, les soldes d’été, comme celle d’hiver du reste, sont les seules périodes où la vente à perte est autorisée. La chose est d’ailleurs strictement réglementée. De quoi, donc, permettre aux clients de faire de fameuses affaires et aux commerçants de se refaire une trésorerie en bradant le stock, même si cela engendre forcément un manque à gagner pour eux.
Alors que cette période de soldes touche à sa fin, UCM ne peut qu’insister sur l’importance d’encadrer ces intervalles de réductions, d’appliquer le cadre légal existant en matière d’affichage de prix tout en stimulant localement l’attractivité des centralités. Une réflexion d’ailleurs au cœur du mémorandum qu’UCM s’apprête à publier à l’aube des élections communales et provinciales d’octobre prochain.
