Pierre-Yves Jeholet, ministre wallon de l'Emploi.
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Près de 200.000 Wallons cherchent un emploi, alors que beaucoup d'entreprises ont des difficultés à recruter et donc à grandir. Ce problème ne sera résolu, estime le ministre régional de l'Emploi Pierre-Yves Jeholet (MR), que si chacun prend ses responsabilités : demandeurs d'emploi, chefs d'entreprise, opérateurs de formation et responsables politiques.
De ce côté, trois initiatives ont été prises. D'abord, le plan formation insertion (PFI), qui permet à un employeur de former à sa main un demandeur d'emploi avec un soutien financier et le cas échéant technique, a été simplifié. Les aides seront versées plus rapidement sur base du principe de confiance. Ensuite, la personne qui se forme à un métier en pénurie recevra une prime de 350 euros net au bout de son parcours. Enfin, si une entreprise a besoin de huit personnes ou plus avec le même profil, le Forem organisera une formation sur mesure.
Encore faut-il que les entreprises connaissent et utilisent ces mesures. Les PME sont directement concernées par le plan formation insertion, très souple. L'employeur ne verse qu'une prime nette pendant les quatre à vingt-six semaines d'apprentissage et garde l'accès aux aides à l'embauche après cette période.
Dans cette optique, le ministre Jeholet a réuni 21 fédérations sectorielles ainsi que l'UCM et l'UWE (grandes entreprises) pour signer un protocole d'accord. Par ce texte, les représentants des employeurs s'engagent à faire connaître les mesures prises et à collaborer avec les centres de formation, le Forem et l'IFAPME (alternance) pour une mise en œuvre optimale.