Pension complémentaireSécuriser sa pension, c’est précieux
Les indépendants cotisent pour une pension légale via leur sécurité sociale. C’est une première couche de protection pour faire face à la perte de revenus au moment de la retraite. Ils peuvent aussi souscrire certains plans de pension complémentaire. L’État les y encourage par une fiscalité favorable.
Depuis 2021, le calcul de la pension des travailleurs indépendants a été amélioré de 50 %. Allégé du "coefficient correcteur", un indépendant peut – comme dans le régime salarié – viser un niveau de pension légale qui correspond à 60 % de son revenu moyen. Mais les années cotisées avant 2021 ne bénéficient pas de ce calcul 50 % plus favorable. Cela étant dit, les indépendants profitent également de l’augmentation à 1.700 euros de la pension mensuelle minimum (1.703,12 euros exactement). C’est un bon indicateur du niveau de pension auquel chacun peut prétendre. Pour une carrière de 40 années (contre 45 pour une complète), le montant de cette pension serait de minimum 40/45e de 1.703,12 euros, soit 1.513 euros.
C’est mieux que par le passé, mais il est toujours conseillé de compléter cette pension légale par d’autres couches de pension complémentaire. Tous les indépendants doivent d’abord s’intéresser à la PLC, la pension libre complémentaire. Les primes sont plafonnées mais elles sont déductibles à 100 % au titre de charge professionnelle. La PLC-sociale (PLCS), développée par UCM, permet de déduire un montant plus élevé de primes (maximum 9,40 % du revenu professionnel net plafonné annuellement à 4.440,43 euros), et donne droit à des couvertures supplémentaires non négligeables (voir encadré). À côté de cette PLC, les indépendants peuvent souscrire une "Convention de pension pour travailleur indépendant (CPTI)" s’ils sont actifs en personne physique, ou un "Engagement individuel de pension (EIP)" s’ils ont une société.
Plus que jamais, UCM est attentive au maintien dans le temps des capacités des indépendants à se constituer une couverture pension optimale. C'est pourquoi nous évoquerons ces questions dans notre mémorandum 2024. Outre le maintien du "back service" (pouvoir cotiser pour les années précédentes), nous demanderons que les décideurs politiques arrêtent d’émettre sur la place publique des idées de révision à la baisse des avantages, idées contraires aux objectifs, donc non suivies d’effet, mais qui découragent les indépendants qui prennent la peine de cotiser.
La PLCS encore plus avantageuse depuis juillet 2023
La PLCS UCM offre, en plus de la déductibilité fiscale avantageuse et du calcul automatique de vos primes en fonction de vos revenus, une couverture sociale intéressante via un volet de solidarité.
Cela permet de faire face aux aléas de la vie en toute sérénité. Et bonne nouvelle, depuis le 1er juillet 2023, ce volet solidarité a été renforcé :
- le Fonds de solidarité prend en charge le versement des primes PLCS dans de nombreux cas (incapacité, invalidité, maternité, faillite…),
- en cas d'incapacité de travail, la rente atteint à présent jusqu’à 1.250 euros par mois,
- en cas de maladie grave, une allocation mensuelle augmentée à 1.000 euros (contre 750 auparavant) pendant six mois,
- une nouvelle prime de 200 euros pour chaque naissance.
Deux exemples concrets
- Prenons l'exemple d'Anne qui, à 32 ans, touche 18.000 euros net par an. Grâce à sa prime annuelle de 1.692 euros, elle aura acquis en fin de carrière un capital de 64.089,07 euros.
- Olivier, lui, gagne 39.000 euros par an à 47 ans. S'il opte pour une prime annuelle de 3.666 euros, son capital à l'heure de la retraite sera de 72.529,97 euros.
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