Le Plan Formation-Insertion wallon, PFI de son petit nom, connaît une nouvelle version. Pour faire simple, ce dispositif permet aux entreprises de former un demandeur d’emploi à un coût attractif à la condition, entre autres choses, d’embaucher le stagiaire à l’issue de sa formation. Depuis le premier octobre, c’est l’employeur et non plus le Forem qui refacturait par la suite à l’employeur, qui verse mensuellement la prime de stage, également appelée prime d’encouragement. Il prend également en charge les frais de déplacement.
Cette prime d’encouragement correspond à un pourcentage de la différence entre un salaire brut de la profession apprise et les revenus éventuels du stagiaire. Des allocations de chômage ou d’attente, par exemple. Ce pourcentage étant déterminé par l’employeur et s’élevant à minimum 60 % et au maximum à 100 %. Dans le cadre du PFI, l’entreprise s’engage donc à former le stagiaire mais aussi à l’engager dans la foulée de sa formation-insertion. Le tout pour une durée au moins égale à celle du PFI et, cela peut de prime abord sembler logique, dans la profession apprise.
Parmi les autres modifications de cette mise à jour, le Forem assurera un suivi pédagogique plus strict et des possibilités de prolongation de la formation sont également prévues, en cas de difficulté d’apprentissage, notamment. Elle est de quatre à vingt-six semaines, pouvant être étendue à une année pour certains publics spécifiques.