L'intelligence artificielle générative s'est invitée dans nos vies. On en parle partout, tout le temps. Son impact sur les entreprises, et plus précisément les ressources humaines, reste pourtant méconnu. Les employeurs sont-il prêts à l'utiliser ? Plus globalement, ont-ils déjà sauté dans le train de la digitalisation ou préfèrent- ils encore l'indémodable papier ? C'est ce qu'a voulu savoir UCM dans une étude réalisée du 26 août au 30 septembre auprès de 132 employeurs.
Qu'est-ce qui freine le plus le développement de l'IA en entreprise ? Le temps ? Le budget ? Non, le manque de compétences en interne. C'est en tout cas ce qui ressort de l'étude d'UCM menée auprès de ses employeurs. Un constat paradoxal quand on sait que seules 2 % des entreprises organisent des formations à l’utilisation de l’IA pour leur personnel. Plus globalement, les avis des dirigeants divergent quand on leur parle d'intelligence artificielle. Un sur trois (35 %) estime que l'IA va peu ou pas transformer son secteur, pour un sur quatre (24 %) qui dit l'exact opposé. Si on en parle beaucoup, la technologie des IA génératives (type chat GPT) n'est pas encore utilisée dans une société sur deux. 36 % des patrons répondent que leurs employés peuvent l'utiliser dans les limites fixées par l'entreprise alors que seuls 6 % des répondants l'utilisent systématiquement pour certaines tâches.
D'un point de vue RH, 33 % des sondés se disent ouverts à l'idée de screener des CV grâce à l'IA, quand un sur huit se dit carrément prêt à y avoir recours pour des entretiens d'embauche.
Les employeurs d'UCM ont également été interrogés sur la sécurité informatique, un sujet majeur tant les cyberattaques sont aujourd'hui légion. Selon l'étude, cette menace reste cependant largement sous-estimée, seule une entreprise sur deux redoutant d'être prise pour cible par des hackeurs. Parmi les mesures mises en place pour éviter ces attaques, notons l'utilisation d'un antivirus (76 %), d'un pare-feu (65 %) ou la sauvegarde régulière des données (59 %).