La Shifting economy week à Bruxelles et la Quinzaine de l'économie circulaire en Wallonie entendent donner un coup de boost à tout ce qui rend l'économie plus vertueuse.
Le signal d’alarme a tellement été tiré que la chainette qui relie la cloche est en train de rompre. Des glaciers qui n’en ont plus que le nom aux saisons qui se perdent dans le calendrier, nombreux sont les indéniables effets du changement climatique. Et multiples doivent être les actions pour, a minima, enrayer cette dramatique dynamique si l’humain au sens large veut continuer à conjuguer le futur. L’économie, dans sa globalité, a forcément un rôle à jouer dans ce mouvement, cette transition écologique. À l’échelle globale comme à celle des pays, régions ou villes. C’est dans ce cadre que s’inscrivent deux initiatives, la première centrée sur Bruxelles, la seconde sur l’ensemble de la Wallonie. Deux initiatives où UCM va apporter son expertise dans le domaine. Leur pitch ? Renforcer et réorienter les outils économiques en récrivant les normes à l’encre verte. En soulignant à gros traits les opportunités qui découlent de ce changement. Bien plus que les contraintes qui sont, au mieux, des apparences. Explications.
Quatrième du nom, l’événement se déroule du 23 au 28 septembre à la Tricoterie, au coeur de Saint-Gilles. L’idée, c’est d’y esquisser les lignes puis d’appuyer sur le stylo de la transition environnementale à l’échelle bruxelloise. Un peu comme le Pacte vert signé à l’occasion de la COP21 à Paris il y a neuf ans, qui vise à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 à l’échelon européen. La Shifting economy week s’inscrit dans le même élan, mais au niveau de Bruxelles, donc.
Pendant ces six jours, tous les acteurs engagés dans cette dynamique vont être mis en valeur, les initiatives trouver la lumière propice à leur concrétisation. Comment ? Via des ateliers collaboratifs, des interventions et moments de rencontres. UCM est forcément investie dans cette transformation de notre économie vers plus de durabilité sociale et environnementale. Elle sera présente sur deux "fronts". Elle va, dans un premier temps, proposer un atelier participatif le mardi 24, à 12h30. "Nous allons présenter un workshop sur la transition dans le business alimentaire en partenariat, pour l’occasion, avec l’association Consom’action", explique Hugo Dumont, conseiller en économie circulaire et en transition. "Comment rendre son business alimentaire plus durable et en quoi les emballages réutilisables, telles les consignes, permettent de transiter ses activités tout en restant compétitif et aligné aux réglementations à venir, c’est ce que nous allons explorer. Via les services qu’UCM propose puis en développant un exemple. Nous avons imaginé un établissement Horeca dans cette dynamique et nous allons montrer comment nous pouvons l’accompagner. Enfin, nous présenterons un cas concret à l’usage de la consigne pour faire le lien avec l’association Consom’ation. Pour conclure, il y aura un atelier participatif où les personnes présentes vont être les managers du commerce à transitionner et vont trouver des pistes d’actions concrètes".
La seconde intervention est, elle, liée, à la maitrise de sa consommation énergétique. Une question évidemment capitale. Cette session, prévue le jeudi 26, de 15h30 à 17h et animée par Thomas Lepers, conseiller énergie UCM, permettra à chaque entreprise ou indépendant de comprendre les enjeux d’une bonne gestion de l’énergie au sein de son activité. "Il est devenu primordial de suivre sa consommation énergétique", expose-t-il. "Ensuite, des solutions existent pour réduire celle-ci tout en maintenant son activité économique. Ces changements se prévoient à long terme et hors période de crise énergétique. Donc maintenant. Nous allons présenter des exemples concrets, notamment dans le secteur de l’Horeca".
Au-delà de ces deux interventions, c’est évidemment l’ensemble de l’expertise UCM sur la durabilité, via les diagnostics gratuits qu’elle propose, qui va occuper le centre du cadre.
https://shiftingeconomy.brussels/shifting-economy-week-2024/
"De la conception à l’action, mettre l’innovation au coeur de l’économie circulaire". Voilà le pitch de cette Quinzaine, la troisième version, qui s’étale du 7 au 18 octobre partout en Wallonie. Son objectif, c’est de donner à l’économie une vraie respiration tout en maintenant la valeur des produits, des matières et des ressources. Comment ? Par le biais d’une conception intelligente. D’une utilisation multiple ou partagée aussi. Histoire de réduire l’empreinte en utilisant ce qui est déjà présent dans notre économie, en encourageant et soutenant la recherche et le développement de nouvelles technologies. En explorant de nouveaux business models favorisant la circularité, aussi.
Nouveauté de cette troisième mouture, ces deux semaines seront rythmées par trois types d’activités : des journées thématiques, des journées de visites d’entreprises (8 et 17 octobre) et un week-end citoyen, les 12 et 13 octobre. Faisant partie de réseau des référents et, de facto, des références dans ce domaine, UCM sera évidemment de la partie lors de cette quinzaine. Et d’une manière un brin originale puisque c’est sous l’angle ludique qu’elle va aborder la thématique lors d’un évènement organisé par le pôle de Compétitivité Mécatech. "Nous allons le faire via le Business Game Risk&Race (pour Risk&Ressources Allocation in Circular Economy)", explique Isabelle Polet, référente bas carbone et économie circulaire, qui coanimera la partie dévolue aux PME le mardi 15 octobre après-midi dans au sein du Campus Zenob Gramme sis à Charleroi. "Le jeu a vraiment été créé pour sensibiliser les entreprises à l’économie circulaire. C’est un formidable outil d’approche pour changer de paradigme, s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Car, clairement, ce sont des opportunités. C’est, j’ai même envie de dire, une obligation. Il nous faut économiser des ressources de plus en plus rares et donc, de plus en plus chères. Cette réalité va s’imposer à nous, ayons donc une ardeur d’avance. Mieux vaut anticiper que d’être contraint d’agir dans l’urgence."
Isabelle Polet constate, du reste, que les entreprises sont de plus en plus éveillées à la question. Il semble désormais loin le temps de l’observation. "La crise énergétique est passée par là. Il y a une vraie prise de conscience. On en est au stade où les entreprises se posent cette question : comment changer les choses ? Et on constate déjà des effets bénéfiques chez celles qui ont mis le pied à l’étrier".
Du reste, l’accompagnement gratuit qu’elle propose permet d’identifier les opportunités, de renforcer son positionnement tout en optimisant les différents projets au sein de l’entreprise. Soit un service personnalisé qui permet d’apporter un soutien spécifique dans cette transition environnementale ô combien centrale pour l’avenir, comme pour le présent de notre économie.
https://economiecirculaire.wallonie.be/fr/quinzaine-2024
https://ucm.be/produits/economie-circulaire