Adventure Valley Durbuy

Parc d'attractions

La grande AVENTURE à Durbuy

17/05/24

Situé dans un cadre bucolique, Adventure Valley Durbuy offre à ses visiteurs une expérience sportive adaptée à tous les âges. Un concept qui a visiblement trouvé son public, le parc accueillant plus de 300.000 curieux par an.

Christelle Degroote, la directrice d'Adventure Valley Durbuy.

Christelle Degroote, la
directrice d'Adventure Valley Durbuy.

La météo hivernale de ce mardi printanier n'a pas refroidi les ardeurs des aventuriers. Classes, familles… Ils sont nombreux à tes­ter les différentes activités que l'on trouve aux quatre coins du parc. Les fréquents éclats de rire sont ponctuellement interrompus par les cris de joie (ou d'horreur ?) de ceux qui ont osé essayer la tyrolienne ou se jeter dans le vide. À quelques mètres de là, Christelle Degroote, la directrice d'Adventure Valley Durbuy, discute avec ses équipes dans les bureaux. Le terrain, elle le connaît comme sa poche. Les attrac­tions, elle les a toutes testées (ou presque). Depuis 2016 et grâce à la collaboration avec ses équipes, le parc n'a cessé d'évoluer. De nouvelles attractions ont vu le jour à l'extérieur, tout comme certaines activités indoor qui per­mettent à Adventure Valley Durbuy de rester ouvert tout au long de l'année. En fonction de la période, les visiteurs ont également la pos­sibilité de prendre part à certaines activités thématiques. C'était par exemple le cas à l'oc­casion d'Halloween ou des fêtes de fin d'année. "En 2023, nous avons lancé pour la première fois la 'Winter Valley',une promenade féérique sur le thème de Noël pendant laquelle nos visi­teurs suivaient tout un parcours lumineux pour rencontrer le Père Noël", illustre Christelle De­groote. Le succès a visiblement été au rendez-vous étant donné qu'une nouvelle édition est prévue en 2024. "Mais en plus grand et encore mieux", précise directement la directrice.

Adventure Valley Durbuy mérite cependant d'être visité tout au long de l'année, même un grisâtre mardi d'avril (le soleil a quand même fini par pointer le bout de son nez), tant les activités y sont diverses. La plus impression­nante est la Via Ferrata. Un circuit vertigineux qui culmine à 35 mètres de haut le long d'une paroi où seuls quelques éléments permettent aux plus téméraires d'avancer. Dans le style sportif, ils sont nombreux à tester les treize par­cours d'accrobranches qui raviront les amateurs de nature. L'offre outdoor (non exhaustive) est complétée par un toboggan géant sur bouée, des plaines de jeux, des concepts de chute libre, de la spéléologie, voire un labyrinthe au-dessus du vide. Avec, évidemment, tout ce qu'il faut pour se rafraîchir et se sustenter après ces éprouvantes épreuves. Si la météo le permet, un autre type d'activité rafraichissante est pos­sible de la mi-avril à la mi-octobre : la descente en kayaks le long de l'Ourthe. Une expérience longue de huit ou douze kilomètres qui amène les pagayeurs de Durbuy à Barvaux. Une pro­menade qui connaît un joli succès d'année en année, notamment grâce à la vue imprenable sur le château de Durbuy à découvrir sur le parcours.

Des renforts étudiants

La gestion d'un tel parc n'est évidemment pas de tout repos. Surtout au niveau du person­nel, qu'il faut recruter en plus ou moins grande quantité en fonction de la météo. "Il faut par exemple beaucoup de monde pour s'occuper des kayaks les jours où la température grimpe à 30 degrés. À ce moment-là, ce n'est pas for­cément facile de trouver des gens disponibles", explique la dirigeante. "C'est toujours la même chose dans le domaine du tourisme. Parfois on n'a pas besoin de grand monde, parfois on a des pics d'affluence. Et durant ces pics, tout le

monde est à la recherche de renfort". Adven­ture Valley Durbuy peut heureusement comp­ter sur une considérable réserve d'étudiants désireuse d'arrondir ses fins de mois. "On aime beaucoup collaborer avec les étudiants de la région, cela fonctionne très bien, surtout l'été et hors des périodes d'examens. Ce sont vraiment des travailleurs super importants pour nous", ajoute Christine Degroote. Pas question cepen­dant de mettre n'importe qui n'importe où du jour au lendemain. En fonction de leur travail, les employés doivent participer à des forma­tions spécifiques : les bases de l’Horeca pour les serveurs, des formations de sécurité pour les moniteurs qui sont notamment à la tyrolienne et à la Via Ferrata... S'ils le souhaitent, les étu­diants peuvent suivre des formations complé­mentaires pour atteindre un niveau supérieur et obtenir davantage de responsabilités.

Prévoir l'imprévisible

Si les problèmes saisonniers de personnel sont prévisibles d'un point de vue stratégique dès le début de l'année, d'autres sont plus inat­tendus. Beaucoup plus inattendus. Comme le Covid, en 2020. "Cela a été difficile, comme pour toutes les entreprises qui oeuvrent dans le secteur du tourisme. On a dû serrer la vis au niveau des coûts. Le personnel avait droit au chômage Covid. On a essayé de s'adapter", se souvient Christine Degroote. "On venait de construire un bâtiment qui a dû attendre très longtemps pour ouvrir. Quand on ne travaillait pas, certains se sont occupés à l'intérieur de ce bâtiment, en le peignant par exemple". Le parc a heureusement pu compter sur un très bon été 2020 pour compenser cette période plus diffi­cile, les Belges étant cloués au sol par les inter­dictions de voyage aux quatre coins du monde. L'éclaircie aura cependant été de courte durée, la région étant fortement affectée par les inon­dations meurtrières de 2021. Adventure Valley Durbuy n'a été que peu touché, contrairement à d'autres établissements de La Petite Merveille (voir ci-contre), le groupe dont il fait partie. Les inondations ont par contre eu un impact consi­dérable sur la descente en kayak. Les bureaux administratifs qui se trouvent sur place ont été inondés alors que la rivière s'est retrouvée plus polluée que jamais. "On récupérait des cara­vanes ou des arbres dans l'Ourthe. Nos équipes ont aidé à nettoyer les berges et on a pu ouvrir par la suite quand tout s'est calmé. C'était un travail énorme".

Ces différents contretemps n'ont cependant pas freiné le parc dans sa volonté d'innover et de proposer l'expérience la plus complète pos­sible. C'est dans cette optique que la direction souhaite inaugurer une nouvelle activité desti­née aux familles avec de jeunes enfants cet été. Un public encore peu présent sur place à cause d'un problème de taille : 1,10 mètre pour la plupart des activités. Ce nouveau projet aura pour thématique les dinosaures. Deux d'entre eux siègent d'ailleurs déjà dans un des bâti­ments du parc pour le plus grand bonheur des plus (et moins) jeunes. "Grâce à cette activité, j'espère qu'on va encore agrandir notre public pour que davantage de personnes découvrent notre parc", conclut la directrice.

Carte d'identité de l'entreprise

Adventure Valley Durbuy

L'écosystème La Petite Merveillle

Marc Coucke. Voilà un nom intime­ment lié à Adventure Valley Durbuy et à Durbuy de manière générale. Et pour cause, c'est le propriétaire du club de football d'Anderlecht qui se trouve der­rière La Petite Merveille, un écosystème d'entreprises dont fait partie le parc d'attractions. On y retrouve entre autres le célèbre Sanglier des Ardennes, un hôtel cinq étoiles, Durbuy Greenfields, un site de glamping, Five Nations Golf Club, LPM kids, un centre pour des stages d'été et classes vertes, ou encore le studio d'enregistrement Durbuy Music. De quoi proposer une formule diffé­rente selon le public, qu'il soit familial ou professionnel. "C'est un vrai avantage pour nous. Par exemple, les entreprises qui viennent faire un team building chez nous et qui souhaitent une cuisine un peu plus gastronomique peuvent aller man­ger avant ou après au restaurant du San­glier des Ardennes. On a aussi différents types de logements, ce qui nous permet de nous adapter à tous les budgets. On peut également s'occuper du transport, c'est réellement une offre complète", se réjouit Christelle Degroote. "On travaille vraiment ensemble pour voir comment on peut s'aider, comment on peut renfor­cer les liens entre nos départements. C'est une véritable valeur ajoutée".

Les émotions au centre du projet 

Se distinguer des parcs similaires qui existent en Belgique. Voilà un des nombreux défis auxquels doit répondre le parc au quo­tidien. Pour y arriver, et outre l'expérience sportive en tant que telle qui est déjà diffé­renciante, Adventure Valley Durbuy compte sur une stratégie marketing bien rodée. La campagne actuelle est par exemple large­ment inspirée du monde du cinéma et s'inti­tule "Et action". Le but ? Mettre le visiteur au centre de son propre film, comme s'il était à Hollywood. "Si vous prenez des images dans le parc, on a sou­vent l'impression d'être dans des films. Les visiteurs volent sur les ziplines, ils crient, ils sautent", indique Christelle Degroote. La directrice pointe également un autre aspect qui distingue Adventure Valley Durbuy des parcs d'attractions classiques : la durée des attractions. "Dans un parc classique, quand on rentre dans une attraction, on est cinquante secondes dedans et puis c'est fini. Lorsqu'on commence un parcours d'accrobranche chez nous, on est occupé pendant une heure. Toutes nos activités sont assez intenses et longues. On y retrouve aussi des aspects bien spécifiques comme la collaboration avec les autres, le fait de tester ses limites, d'être actif dans un cadre singulier et très naturel".

Notre accompagnement

Secrétariat social 

Cela fait environ un an que le groupe LPM a choisi le secrétariat UCM. "C'est une belle surprise car UCM a rapidement compris nos besoins, nous a très vite pro­posé des solutions sur-mesure", indique Joanna Lemaire, DRH chez LPM. "Le fee­ling est aussi très bien passé avec l'équipe des sales, l'équipe technique et l'équipe de gestion des salaires. Tout a été fluide depuis le début de notre rencontre". Un feeling réciproque, à écouter Florence Dzierla, gestionnaire du dossier. "On vient de boucler notre première année de paies. Cela a été pas mal de travail mais tout se passe très bien. On a été au restaurant à cette occasion et le feeling était vraiment bon". Parmi les outils utilisés par LPM, on retrouve appipay pour la gestion de la paie, appistat pour les reportings et analyses, Doclce, la réconciliation comptable, ainsi que des services annexes notamment liés aux élections sociales.

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