Bien-être au travailProlongation du projet Icarius très attendue
En 2022 et jusque fin août 2023, la Caisse d’assurances sociales (CAS) UCM a développé et proposé aux indépendants une série de services sur le plan du bien-être dans différents domaines :
- la gestion du stress,
- l’équilibre vie privée-vie professionnelle,
- la gestion du sommeil, l’importance de l’activité physique…
Ce projet-pilote, baptisé Icarius, était l’occasion de tests grandeur nature avec près d’un millier d’indépendants. Réalisé en association avec One (groupe CESI) et Evoluno, il a été soutenu financièrement par le SPF Sécurité sociale, à l’initiative du Ministre David Clarinval.
Un an plus tard, c'est l'heure du bilan. UCM a pu présenter aux autorités un rapport plein de promesses qui prouve que l'on peut faire beaucoup pour aider les indépendants mentalement, les armer contre les risques de dépression et de burn-out. Une enquête, basée sur près de 800 réponses, a notamment démontré les difficultés spécifiques (stress, horaires, isolement, sommeil…), mais aussi les ressources propres (responsabilité, capacité de trouver des solutions et de se relever…) et les attentes des entrepreneurs. Icarius a permis à de nombreux indépendants de suivre 14 événements, ateliers et webinaires sur des thèmes qui touchent de près ou de loin la santé mentale. Ils ont également été une trentaine à bénéficier d’accompagnements par des équipes multidisciplinaires composées de psychologues, de professionnels du bien-être et d’experts en gestion d’entreprise.
Au final, l’équipe-projet a constaté une importante vague d’intérêt. Les indépendants participants en ressortent renforcés et positifs. Leur bien-être est quelque chose qu’on avait trop longtemps délaissé. UCM estime qu'il faut favoriser une nouvelle culture du bien-être au travail pour les indépendants et les entrepreneurs : "vivre pleinement son projet entrepreneurial, être ambitieux, viser haut, tout en s'organisant pour le faire de manière durable sur le plan de son propre bien-être" est le leitmotiv de l’équipe-projet, prête à continuer à porter ce message ces prochaines années. Il faut aujourd’hui convertir l’essai par un plan de prévention structurel au sein de la Sécurité sociale des indépendants.
UCM demande que les CAS soient immédiatement financées pour continuer à sensibiliser sur la question. En attendant un système plus large de prise en charge et d'accompagnement, priorité absolue du début de la prochaine législature.