Chèques-repas et autres…
Réactivation possible

Chaque année sont distribués en Belgique environ 400 millions de chèques-repas au format électronique, pour une valeur totale de plus de 2,5 milliards d'euros. Sur un tel volume, il y a nécessairement une perte due au dépassement de la date de validité. Une solution à ce problème existe désormais : ces chèques-repas, ainsi que les éco-chèques et autres chèques à la consommation peuvent depuis le 1er décembre faire l'objet d'une réactivation, à certaines conditions.

En pratique, les salariés dont les chèques sont arrivés à échéance peuvent demander à leur émetteur (Monizze, Sodexo ou Edenred) de les réactiver pour une période de trois mois maximum. La première demande est gratuite. Après ce laps de temps, les chèques sont définitivement perdus. Les demandes de réactivation suivantes en cas de nouvel oubli peuvent faire l’objet d’un coût maximal de cinq euros, à la charge du travailleur. Des rappels avant péremption indiqueront encore aux distraits qu'ils sont toujours possesseurs de chèques proches d'expirer.

Cette mesure est le résultat d'une concertation entre les partenaires sociaux (dont UCM) au Conseil national du travail (CNT) et les trois sociétés émettrices. Elle complète un système déjà très au point incitant les Belges à dépenser leur salaire dans les commerces du pays. Précisons que la "prime corona", considérée comme un chèque à la consommation, est elle aussi concernée par cet accord.

Dans des situations particulières comme un départ à l'étranger ou un changement d'employeur, cette "deuxième vie" du chèque est un réel atout, tant pour son détenteur que pour le commerçant chez qui s'effectue l'achat. C'est d'autant plus vrai pour les éco-chèques, davantage utilisés dans les commerces de proximité.

D'après le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke (Vooruit), l'équivalent de cinq millions d'euros de chèques désactivés pourra être remis en circulation tous les ans grâce à ce dispositif. "En période de crise, nous voulons tout mettre en œuvre pour protéger le pouvoir d'achat", assure-t-il.

Autres actus se rapportant au sujet

  • IFAPME
    Patron et formateur, la richesse de la formation en alternance

    Apprendre son futur métier en le découvrant directement sur le terrain tout en fréquentant un Centre de formation, c’est ce que propose l’IFAPME via la formation en alternance partout en Wallonie. Dès 15 ans (et jusqu’à 26 ans) en formation pour jeunes ou à partir de 18 ans en formation pour adultes, il s’agit d’une véritable opportunité qui n’offre que des avantages, tant du côté de l’apprenant que de son patron.
    Lire la suite
  • Cap sur l'international
    Comment nos PME peuvent naviguer dans un contexte incertain

    Notre commerce extérieur est de plus en plus vulnérable aux aléas économiques et politiques mondiaux. Avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la situation pourrait s’aggraver pour nos PME
    Lire la suite
  • Interview
    « On garantit que 95 % des citoyens vont trouver un point cash dans les cinq kilomètres »

    C’est une époque désormais révolue. Au même titre que les cabines téléphoniques, qui ont toutes disparues du jour au lendemain, les distributeurs de cash se font de plus en plus rares en Belgique.
    Lire la suite
  • Cotisations sociales
    Le bon montant pour éviter de payer le prix fort

    Etes-vous sûr de payer le bon montant ? Avant la fin de l’année, autant affiner le calcul pour éviter le retour de flamme qui fait mal. Où ça ? Dans le nouvel espace client indépendant évidemment !
    Lire la suite