Le gouvernement wallon a, lui aussi, présenté son budget. 505 millions d'euros sont mis sur la table pour soutenir les entreprises dans leur lutte contre la crise énergétique. Cette enveloppe se divise en 175 millions d'euros pour des aides directes envers les sociétés, 300 millions pour des facilités de remboursement (des prêts à taux réduit et des garanties spécifiques) ainsi que 30 millions en compensation des coûts des émissions indirectes ("carbon leakage") pour les entreprises les plus consommatrices d'électricité. Ces aides sont évidemment bienvenues, mais elles ne suffiront pas pour juguler l'hémorragie actuelle. Les indépendants et PME seront (sont déjà) obligés de puiser dans leur trésorerie. À condition qu'ils en aient les moyens. À ce sujet, UCM aurait souhaité que le plan de relance wallon soit davantage repriorisé pour dégager plus de fonds destinés à soutenir les entreprises.
UCM insiste également sur l'importance de la réactivité de l'administration. L'information doit parvenir aux indépendants de manière fluide pour que les aides bénéficient à tous ceux qui sont en grande difficulté. La souplesse est aussi de mise pour permettre aux entreprises de payer leurs factures les plus urgentes et de garder un tant soit peu la tête hors de l'eau. À cela s'ajoute un besoin de transparence à tous les niveaux pour commencer à dégager des solutions afin que la population puisse aller de l'avant.